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L’envol de Ploé

Sortie  le  11/07/2018  

De Ami Asgeirsson avec les voix originales de Jamie Oram, Iain Stuart Robertson, Richard Wills-Cotton, Debbie Chazen, Kaizer Akhtar et Colin Mace


Pays insulaire aux paysages spectaculaires, l’Islande accueille de nombreux oiseaux migrateurs durant l’été arctique, après qu’ils ont parcouru plus de 15 000 kilomètres au-dessus des océans. L’envol de Ploé raconte les exploits d’un oisillon qui ne sait toujours pas voler alors que l’automne approche, mais qui décide malgré tout de traverser « la terre de glace » pour suivre sa famille. Au cours de son périple, alors qu’il brave la neige et le froid, il fait la connaissance de GIJON, un majestueux oiseau blanc qui vit en ermite dans la montagne depuis qu’un terrible prédateur lui a abîmé ses ailes. Les deux compagnons à plumes vont alors rivaliser d’audace et d’amitié pour surmonter les dangers de l’hiver arctique, afin que Ploé puisse enfin prendre son envol...

Bientôt les vacances d’été et son lot de films destinés aux plus jeunes spectateurs ! Impossible d’échapper à ceux, réalisés pour la plupart tout en animation, qui défendent toujours de belles valeurs et nobles vertus morales telles que l’amitié, la confiance, le courage, la persévérance, la ténacité ou bien encore la détermination. Bref, à chaque saison donc, son flot de nouvelles productions qui fleurent bon la découverte et l’émerveillement chez la majorité de nos chères têtes blondes, en quête de sensations plus ou moins fortes !
Malheureusement, pour les adultes ou parents qui les accompagnent, ça ne va pas être forcément une sacrée partie de « rigolade » ni un bon moment à passer aussi court soit-il (1h20 cette fois !), d’autant que ce genre d’histoire – celle d’un petit oiseau sympathique en plein accomplissement de soi qui cherche à retrouver les siens après moults aventures mouvementées – n’est franchement pas nouvelle et encore moins très originale. En effet, on retrouve l’éternel poussin – ici un pluvier = « oiseau de pluie » qui arrive en troupe vers la saison des pluies –, de surcroît migrateur – tel que tout volatile de ce type qui doit parcourir des km avant d’arriver à destination comme tout voyage initiatique qui se respecte -, devant affronter seul plusieurs dangers et méchants lors de son long périple – notamment le froid de l’hiver islandais et surtout un faucon du nom de Shadow -, néanmoins parfois aidé par des animaux plus ou moins drôles croisés en chemin – entre autres Giron, un majestueux oiseau blanc dont les ailes ont été jadis abimées -.
Si chaque pays a sa propre mise en scène (celle-ci est d’origine islandaise et belge) autour d’un « piaf » de référence (celui-ci ressemble à une sorte de Calimero mais en plus clair), sans défense (il ne sait pas encore voler) mais forcément armé d’ardeur, d’intrépidité et de résistance devant l’adversité (d’où son apprentissage à la vie lors en pleine croissance pendant cette grande expédition), on peut dire que le genre ne se renouvelle pas beaucoup ni très souvent d’un long métrage à l’autre, ressassant les mêmes messages : rappelez-vous de Rio 1 & 2, Angry birds et Cigognes et compagnie (USA), Le voyage de Ricky et La course du siècle (Allemagne), Gus petit oiseau grand voyage (France), La pie voleuse (Italie), Vaillant pigeon de combat (Grande-Bretagne), Drôles d’oiseaux (Afrique du Sud), ou bien alors Les héros volants (Espagne). Quoi qu’il en soit, un oiselet qui a de la trempe en chasse un autre, tout aussi charmant, malin et intrépide que le précédent, même aux yeux de n’importe quel enfant au monde....

C.LB



 
 
 
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