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Blue

Sortie  le  28/03/2018  

De Keith Scholey et Alastair Fothergill avec uniquement des animaux marins et la voix de Cécile de France


Blue, le nouveau film Disneynature, nous plonge au cœur des océans et nous fait découvrir les créatures étranges, merveilleuses et fantastiques de ce monde aquatique à l’équilibre fragile.
Laissez-vous guider dans ce voyage au cœur des récifs coralliens par un groupe de dauphins, l’une des espèces les plus fascinantes et intelligentes de ce monde. Vous découvrirez avec eux cette maman baleine à bosse qui, après des milliers de kilomètres parcourus, rejoint ce lieu préservé pour donner naissance à son petit mais aussi les centaines de requins qui y patrouillent et les orques qui surgissent de nulle part…


Comment ne pas d’une manière ou d’une autre penser, d’un côté en voyant l’affiche et de l’autre en lisant le synopsis ci-dessus, que ce documentaire animalier s’apparente pour beaucoup, voire même énormément, à celui intitulé Océans, réalisé par Jacques Perrin et Jacques Cluzaud en 2010 ? Pratiquement la même affiche, les mêmes lieux aquatiques filmés (cette fois uniquement tropicaux, notamment dans des récifs coralliens où vivent 1/3 des espèces connues), les mêmes styles de poissons rencontrés, la même qualité d’images et le même genre de prises de vues sous-marines d’une incroyable promiscuité avec tous les « protagonistes » croisés ! Difficile d’imaginer que l’on va découvrir ici plein d’autres créatures méconnues ou ignorées, que celles que l’on a auparavant aperçu à l’écran à travers d’autres productions, que ce soit des dauphins (Blue est le nom de l’un d’entre eux qui va nous servir de guide pendant toute la durée de ce long métrage !), des requins (dont un « tigre »), des baleines et des poissons perroquets (tous à bosse), des orques, des sèches à larges tentacules, des tortues, des rascasses volantes, des raies et des coraux avec leurs drôles d’habitants.
Bref, rien de bien nouveau ni de vraiment surprenant que l’on ne connaisse déjà, si ce n’est les techniques de pêche de ces dauphins aussi rapides qu’espiègles et intelligents (eux qui ressentent comme nous l’inquiétude et le chagrin !), les fulgurantes attaques nocturnes de ces requins chassant en bande tels des prédateurs en quête de la moindre proie, et également l’aisance avec laquelle les 2 réalisateurs - les britanniques Keith Scholey et Alastair Fothergill – ont réussi à s’approcher si près de toutes ces espèces autant paisibles ou dangereuses les unes que les autres ! On aurait presque tendance à croire qu’ils ont carrément posé leurs caméras sur le flanc de certains de ces mammifères marins pour être dans le « feu de l’action ».
Quoi qu’il en soit, impossible de ne pas encore une fois « craquer » devant ces images d’une netteté impeccable et d’une variance de couleurs rarement égalée, le tout raconté par la douce voix de l’actrice Cécile de France qui s’essaye à nouveau à la narration après Les animaux amoureux en 2007 et Le peuple miniature en 2014 ! En résumé, DisneyNature réussit son pari de nous émerveiller à nouveau en nous faisant « découvrir et comprendre un monde (...du silence) encore mystérieux », sans oublier de placer au passage quelques messages plutôt alarmants sur la fragilité de ces lieux (« l’équilibre de l’océan est en danger » ; « ce monde d’abondance est en péril » ; « 20% des récifs de corail ont disparu et 25 autres d’ici une trentaine d’années »)....

C.LB



 
 
 
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