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- expo : 11ème saison photographique de l'Abbaye royale de l'Epau - Valentin Figuier (jusqu'au 6 novembre)

le  21/06/2023  





Le Conseil départemental de la Sarthe est heureux de vous dévoiler l’affiche de la 11e saison photographique qui se déroulera du 21 juin au 5 novembre 2023 à l’Abbaye Royale de l’Épau. Ce visuel est le fruit du travail de la photographe brésilienne Luisa Dörr, récompensée par un prix au World Press Photo de 2019 pour son travail sur ces portraits de femmes aux couleurs chatoyantes.

Luisa Dorr présentera deux séries consacrées à ces femmes boliviennes qui s’emparent des codes masculins du monde de la lutte et du skate-board pour promouvoir l’émancipation des femmes dans leur communauté́.
Ce visuel est un clin d’œil à la reine Bérengère de Navarre, fondatrice de l’abbaye. Ce personnage historique a dû, à sa façon et en son temps, s’emparer des codes masculins pour faire valoir ses droits.... Un dialogue, en quelque sorte, entre hier et aujourd’hui !

Il y a onze ans naissait la Saison photographique de l’Épau, avec le souhait de proposer chaque année à des artistes de partager leur regard sur nos sociétés et notre rapport au monde.
Au fil des ans, la programmation s’est étoffée et s’est renouvelée au rythme des évolutions de l’écrin qui l’accueille. Ce parcours photographique se veut avant tout un dialogue entre un public, un site patrimonial et naturel et le monde dans lequel ils s’inscrivent.

Créer un parcours photographique à ciel ouvert dans le parc de l’abbaye fait partie de l’ADN de la Saison photographique, avec pour volonté́ de faire entrer en résonance à la fois le 8e Art et le lieu, pluri-centenaires.
La programmation et la scénographie, toutes deux sans cesse renouvelées, souhaitent offrir aux regards des visiteurs l’extraordinaire créativité des photographes d’aujourd’hui, d’ici ou d’ailleurs, pour témoigner, informer mais aussi s’émerveiller et s’amuser des réalités de ce monde. La programmation et la scénographie, cherchant toujours un équilibre entre les questionnements qui animent nos sociétés et la quiétude de ce lieu hors du temps, entre le passé et le présent.

Pour cette édition 2023, qui s’ouvre au solstice d’été, la photographie investit les arbres, les chemins, les murs de l’abbaye et, pour la première fois, la surface de l’eau. Au sein du parc de 13 hectares, le parcours extérieur se redessine : des cheminements nouveaux, des berges réaménagées, des constructions éphémères qui amènent le public à arpenter le parc de l’Abbaye avec un nouveau regard et à se laisser surprendre, au détour d’une allée, par la rencontre avec le travail des photographes invités (Nicolas Camoisson, Denis Dailleux, Luisa Dörr, Valentin Figiuer, Jean-François Mollière, Etienne et Jean-Marie Ville) , aux approches et esthétiques plurielles.

Associée au parcours photographique, dans une petite clairière blottie au fond du parc, seront également valorisés les travaux réalisés par les classes de collégiens participant au dispositif « À l’école du regard - Photographie au collège », accompagnés par six photographes professionnels et mis en scène par le plasticien Lucas Grandin.

-LA SAISON HORS DES MURS :
Si de juin à novembre l’Abbaye Royale de l’Épau est l’épicentre de la Saison photographique portée par le Département de la Sarthe, la photographie contemporaine s’exporte également hors les murs : sur trois écluses du Département (Roezé-sur-Sarthe ; Malicorne-sur-Sarthe et Juigné-sur-Sarthe), en centre-ville du Mans sur les grilles de l’hôtel du Département, sur celles du parc Victor Hugo et des Archives départementales et en gare SNCF pour accompagner la dynamique d’animations inscrites dans les célébrations du centenaire des 24 Heures du Mans.

-Denis Dailleux expose à l'Abbaye de l'Epau :
Denis Dailleux de l’agence Vu nous emmène en Egypte. Entre Denis Dailleux et Le Caire, c'est une véritable histoire d'amour : d'un côté, une fascination insatiable pour ce lieu unique, son ambiance, ses lumières magiques et une indicible tendresse envers ses habitants ; de l'autre, une générosité naturelle, une ville qui s'offre à ce regard subjugué, des habitants pleins de bonté spontanée. Denis Dailleux effectue des déplacements réguliers au Caire, de manière obsessionnelle.

*Denis Dailleux est né en 1958 à Angers, France et vit au Caire. Empreint de sa délicatesse particulière, le travail photographique de Denis Dailleux apparaît calme en surface, mais incroyablement exigeant, traversé par un courant profond de doute de soi constant et propulsé par le lien personnel essentiel qu'il développe avec ceux (et ce qu'il cadre) avec son appareil photo.

Sa passion pour les gens l'a naturellement conduit à développer le portrait comme moyen privilégié de représenter ceux dont il ressent le besoin de se rapprocher. Ce qu'il a, avec l'actrice Catherine Deneuve comme avec d'innombrables sujets anonymes des bidonvilles du Caire, travaillant avec la même discrétion, attendant d'obtenir de ses sujets ce qu'il espère qu'ils lui offriront, sans jamais le demander, espérant simplement que cela arrivera. C'est ainsi qu'il a patiemment construit un portrait unique de son cher Caire pour créer, avec des noirs et blancs d'un classicisme exemplaire et des couleurs d'une rare subtilité, l'alternative définitive aux monceaux de clichés culturels et touristiques qui encombrent nos esprits. - Christian Caujolle

-Valentin Figuier expose à l'Abbaye de l'Epau :
Pour cette édition 2023, qui s’ouvre au solstice d’été (du 21 juin au 6 novembre), la photographie investit les arbres, les chemins, les murs de l’abbaye et, pour la première fois, la surface de l’eau. Au sein du parc de 13 hectares, le parcours extérieur se redessine : des cheminements nouveaux, des berges réaménagées, des constructions éphémères qui amènent le public à arpenter le parc de l’Abbaye avec un nouveau regard et à se laisser surprendre, au détour d’une allée, par la rencontre avec le travail des photographes invités ( Nicolas Camoisson, Denis Dailleux, Luisa Dörr, Valentin Figiuer, Jean-François Mollière, Etienne et Jean-Marie Ville), aux approches et esthétiques plurielles.

Valentin Figuier nous emmène découvrir le monde du surf avec sa série Endless Pursuit.
Pendant 3 ans, il photographie le quotidien d'Aurélien Buffet, jeune surfeur de la région. De l'adolescence à l'âge adulte, rêvant de cette quête sans fin de la vague parfaite, ENDLESS PURSUIT raconte l'envers du décor de la vie d'un sportif de haut niveau, et nous fait découvrir une autre jeunesse bigoudène.

Valentin Figuier, née en 1991 est originaire de Poullaouen en Finistère. Installé depuis 2016 dans le pays Bigouden. Il s’est créé un attachement pour l’océan et d’autres continents. Passionné par le dessin c’est au Brésil qu’il démarre la photographie en y restant quelques années.
Puis, revenant à sa région travaillant pour magazines, marques et journaux nationaux, son travail évoluant il se dirige vers les portraits et reportages artistiques, notamment les séries photos racontant des histoires, dont une certaine qui a duré trois ans.



 
 
 
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