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- Féminin singulier, formes du réel au Centre Pompidou (jusqu'au 3 juillet)

le  09/06/2023  



Du 9 juin au 3 juillet 2023 dans les salles du Centre Pompidou

Une programmation organisée par La Bibliothèque publique d’information dans le cadre de la cinémathèque du documentaire à la Bpi

-Carte blanche au Centre national des arts plastiques (CNAP) et à ses collections audiovisuelles et nouveaux médias :
« L'art contemporain est depuis deux décennies la scène d'un « retour du réel », sous la forme d'un goût pour l'archive, pour le document, pour le regard documentaire, manifestant l'assomption d'un art questionnant le politique et la politique de la Représentation. » - Pascale Cassagnau (programmatrice du cycle - Inspectrice générale de la création, responsable des collections audiovisuelles et nouveaux médias au Centre national des arts plastiques)

FÉMININ SINGULIER, FORMES DU RÉEL se fonde, avec quelques exceptions et libertés, sur la collection vidéo du Centre national des arts plastiques, qui, forte de 1500 titres acquis depuis 1972, fait voisiner les artistes émergents et les plus confirmés. Elle est attentive à des géographies disparates et des regards divers, à une multitude de formats, récits, durées. La programmation ne peut compter, en 13 programmes et 35 films, qu’une part très fragmentaire de la collection.

Ce témoignage est donc partiel, il est aussi partial puisque le choix s’est porté sur la création féminine contemporaine, d’une scène largement, mais pas exclusivement, française. On y retrouve des figures bien identifiées comme des figures émergentes.

Cette programmation poursuit un constat et se veut un témoignage des porosités et croisements arts plastiques, art contemporain et cinéma documentaires. Ils sont fertiles, profonds, féconds, anciens, d’une vigueur particulière actuellement. Des formations aux Beaux-arts, ou aux Arts décoratifs mènent à des carrières hybrides, dont le point d’arrivée peut être aussi bien la salle de cinéma que les cimaises des galeries et musées. Et parfois bien sûr des déclinaisons, des variations entre les lieux, pratiques et dispositifs. Il ne s’agit pas ici d’une face cachée, secrète du monde des arts et du cinéma mais d’une réalité bien visible, pas seulement dans les festivals spécialisés, mais aussi pour les sorties commerciales en salles.

La séance d’ouverture du 9 juin propose trois figures tutélaires, influences possibles, imaginées ou avérées des cinéastes présentées dans ce cycle : Chantal Akerman (Saute ma ville), Raymonde Carasco (Esquisse Gravida 1) et Maya Deren (Divine Horsemen : the Living Gods of Haïti).

Un programme avec des films de Pilar Arcila, Bertille Bak, Gaëlle Boucand, Élise Florenty, Joanna Grudzinska, Daphné Hérétakis, Pauline Horovitz, Bani Khoshnoudi, Florence Lazar, Marie Losier, Ariane Michel, Valérie Mréjen, Florence Pezon, Noëlle Pujol, Marie Reinert, Dania Reymond, Éléonore Saintagnan, Ana Vaz et Marie Voignier,



 
 
 
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