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- livre : Crédit illimité de Nicolas Rey aux éditions Au Diable Vauvert

le  25/08/2022  





Fils déchu totalement ruiné à l’approche de la cinquantaine et n’ayant plus le choix s’il ne veut pas finir sur la paille, Diego Lambert n’a qu’une seule issue, demander de l’aide à son père, directeur d’une multinationale de céréales.
Celui-ci, maitre en manipulation, lui propose 50.000 € s’il accepte de remplacer sa DRH, en arrêt maladie le temps de la restructuration de l’entreprise, et d’effectuer son plan social.
Diego accepte et prend les choses en main, mais rien ne va se dérouler comme prévu, du moins, pas exactement comme son père l’aurait souhaité ! « La situation était limpide pour ma belle personne. Mon père m’avait nommé dans le rôle de la pire des putes : celui du liquidateur. Me nommer au poste de pseudo DRH, en fait chef du personnel, faisait de moi l’affreux capitaliste qui allait devoir se séparer de quinze salariés. »

Dans cette farce fictive œdipienne de 220 pages, d’une ironie féroce, d’une beauté nouvelle et rythmée comme un polar, avec un regard satyrique hilarant qui fait merveille sur l’entreprise, l’économie de la rentabilité et les dérives capitalistes, Nicolas Rey invente le crime parfait et change tout, tout en restant comme on l’aime : délicieusement immoral !

-L’auteur : Nicolas Rey a publié dix romans au Diable vauvert : Treize minutes, Mémoire courte (Prix de Flore 2000), Un début prometteur, Courir à trente ans, Un léger passage à vide, L’amour est déclaré, Les enfants qui mentent n’iront pas au paradis, Dos au mur (Prix Gatsby 2018), Lettres à Joséphine et La Marge d’erreur mais aussi ses chroniques, La Beauté du geste, et avec Emma Lucchini le scénario La Femme de Rio, César du court-métrage 2015.
Longtemps chroniqueur sur France Inter, il a créé en 2015 avec Mathieu Saïkaly le duo les Garçons Manqués qui s’est produit dans toute la France.




 
 
 
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