- expos : Cet automne, le Musée de l'Armée fête ses 120 ans - la programmation (jusqu'au 17 mai 2026

le  20/09/2025   au musée de L'Armée, 129 Rue de Grenelle, 75007 Paris

Mise en scène de Hélène Boudou-Reuzé et Vincent Giraudier, Laëtitia Desserrières et Julien Voinot avec des objets, des collections, des concerts, des sculptures, des dessins, des photographies écrit par ou plutôt proposé par l’artiste Nicolas Daubanes

-Découvrez la programmation riche et éclectique de cet automne :
*20 et 21 septembre : les JEP seront l’occasion de célébrer les 120 ans du Musée. Les visiteurs d’aujourd’hui pourront croiser les visiteurs d’hier en revivant l’ouverture du musée de l’Armée en 1905.

*À partir du 8 octobre, des pionnières seront mises à l’honneur dans une exposition-dossier sur les premières femmes élues à l’Assemblée nationale en 1945. Dans le même esprit, la saison musicale des Invalides évoquera le talent de compositrices du début du siècle.

*À partir du 8 novembre, le Musée présentera une exposition plus contemporaine avec l’artiste Nicolas Daubanes

-Exposition-dossier : Une histoire du musée de l’Armée en 30 objets
Pour célébrer ses 120 ans, le musée de l’Armée présente une sélection d’une trentaine d’objets, chacun porteur d’une histoire souvent méconnue. Organisée de manière chronologique, l’exposition propose une histoire du Musée à travers un aperçu de ses enrichissements successifs. Elle rend hommage à celles et ceux qui ont défendu la Nation, ainsi qu’à ceux qui, par leurs dons, leurs legs ou leur mécénat, ont contribué à préserver et transmettre l’histoire.

En vitrine « invité », le regard sensible de la lauréate de la première résidence photographique du Musée, Anne-Lise Broyer, fait écho à la devise fondatrice du général Gustave Léon Niox, premier directeur du Musée : « Rattacher le présent au passé pour assurer l’avenir ».
*Présentation temporaire, jusqu’au 30 mai 2026

-Événement : les Journées européennes du patrimoine
Il y a 120 ans, le 26 juillet 1905, le musée de l’Armée, installé au cœur de l’Hôtel des Invalides, ouvrait ses portes au public pour la première fois. À l’occasion des Journées européennes du patrimoine 2025, le musée de l’Armée remonte le temps et invite les visiteurs à (re)découvir ses espaces et ses collections dans l’atmosphère de l’époque. Des visiteurs venus du passé font le voyage pour rencontrer ceux d’aujourd’hui !

De nombreuses activités gratuites sont proposées tout au long du week-end : animations, ateliers pour les familles, visites guidées, jeu d’enquête. Autre nouveauté : habituellement fermés au public, les salons du gouverneur militaire de Paris seront exceptionnellement ouverts à la visite.

Un week-end spécial pour célébrer les 120 ans du musée de l’Armée.

*Les samedi 20 et dimanche 21 septembre 2025, de 10h à 18h

-Exposition-dossier : Députées en 1945. De l’ombre à l’hémicycle
Le 21 avril 1944, l’ordonnance du Comité français de libération national (CFLN) accorde aux femmes le droit d’être « électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». Un an et demi plus tard, 310 candidates se présentent aux élections législatives d’octobre 1945. Elles sont d’horizons différents - infirmières, journalistes, secrétaires, ouvrières - et, le plus souvent, se sont illustrées par leur courage pendant la guerre, en tant que résistantes ou rescapées des camps de concentration. Le 21 octobre 1945, ce sont 33 femmes qui sont élues et siègent à l’assemblée consultative, parmi les 536 députés. Elles posent ainsi les jalons de la parité dans la représentation politique, même si cette proportion de 5,6% ne fera que chuter avant de retrouver ce niveau dans les années 1990.

*Présentation temporaire du 8 octobre 2025 au 8 mars 2026

Commissariat – musée de l’Armée :
- Hélène Boudou-Reuzé, responsable de la collection d’estampes, département beaux-arts et patrimoine
- Vincent Giraudier, chef du département de l’historial Charles de Gaulle

*L’exposition-dossier Députées en 1945 : de l’ombre à l’hémicycle, bénéficie du soutien d’Unéo et CXD France.

-Saison musicale des Invalides : cycle de concerts « À armes égales ? »
En écho à l’exposition sur les premières femmes députées, la saison musicale des Invalides propose un cycle original de 12 concerts intitulé « À armes égales ? », de novembre 2025 à février 2026.

Il évoque le parcours des femmes qui ont livré bataille à leur manière pour la pleine et entière reconnaissance de leur talent. Si certaines compositrices, comme Cécile Chaminade (1857-1944) et Ethel Smith (1858-1944), ont soutenu l’effort de guerre, d’autres ont su s’affirmer hors de la sphère privée, telles Clara Schumann (1819-1896), Fanny Mendelssohn (1805-1847) et Alma Mahler (1879-1964).
Des artistes de renom se font brillamment l’écho de ces parcours.

*12 concerts présentés du 3 novembre 2025 au 9 février 2026

-Présentation : Nicolas Daubanes. Un artiste contemporain
Le musée de l’Armée invite l’artiste plasticien Nicolas Daubanes à investir les espaces de visite permanents dédiés à la Troisième République, à la fin du Second Empire et aux deux guerres mondiales. Ses œuvres (sculptures, dessins, photographies) ponctuent les espaces, en écho aux objets et à l’histoire des conflits.

Le plasticien dresse un pont entre son langage artistique et la mémoire des lieux emblématiques de conflits. Au cœur de sa démarche s’articulent quatre thèmes largement présents au musée de l’Armée : l’insurrection, le paysage comme incarnation des questions mémorielles, l’enfermement lié à la répression et la résistance.

À la même période, l’artiste présente une autre exposition à Paris, au Panthéon du 19 novembre 2025 au 8 mars 2026 : « Ombre est lumière. Mémoire des lieux ».

Elle est réalisée dans le cadre du projet « Aujourd’hui, les dix hauts lieux de la mémoire nationale », mené par l’Office national des combattants et victimes de guerre (ONACVG).

Né en 1983, Nicolas Daubanes vit et travaille à Perpignan. Explorant les limites de l’existence et de la condition humaine, il multiplie les expériences d’ateliers menés dans le milieu carcéral et les résidences d’artistes. Depuis une dizaine d’années, son œuvre s’ancre dans une réflexion sur la transmission de la mémoire dans des lieux chargés d’histoire. Nicolas Daubanes est diplômé de l’école des Beaux-arts de Perpignan et pensionnaire de la Villa Médicis en 2024-2025.

*Présentation temporaire du 8 novembre 2025 au 17 mai 2026

Commissariat – musée de l’Armée :
- Laëtitia Desserrières, responsable de la collection de dessins, département beaux-arts et patrimoine
- Julien Voinot, chargé de collection, département du 19e siècle et de la symbolique

Le musée de l’Armée et les éditions Locus Solus publient l’ouvrage Feu sans cendre. Nicolas Daubanes : dessiner la guerre (1870-1945). 80 pages. 15€. Parution fin novembre-début décembre.

-Un espace rénové pour la Seconde Guerre mondiale :
Le musée de l’Armée rénove une partie de ses espaces consacrés à la Seconde Guerre mondiale. Les 110 m² consacrés notamment à la bataille du Pacifique, l’avènement de l’ère atomique et les lendemains de la guerre, sont réaménagés et repensés. La scénographie est améliorée ainsi que le discours historiographique plus complet et plus accessible.

La rénovation évoque plus clairement le projet Manhattan, lancé par les autorités américaines en 1943, pour concevoir la première bombe atomique et les conséquences majeures du largage des bombes Little Boy et Fat Man sur Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945, précipitant la capitulation du Japon et mettant un terme à la Seconde Guerre mondiale. La scénographie s’enrichit d’archives filmiques et de tirages photographiques originaux, dans un espace plus immersif.

Des objets provenant du Japon et des champs de bataille du Pacifique, nouvellement acquis, sont exposés pour la première fois : uniformes de soldats japonais, un service à saké, ainsi qu’une bouteille fondue retrouvée dans les décombres d’Hiroshima. Le nouvel espace présente le bilan humain et matériel, ainsi que les procès du maréchal Pétain, de Nuremberg et de Tokyo. Autant de moments clés de l’histoire contemporaine pour comprendre la fin de la guerre, l’émergence de nouvelles institutions et l’esprit de la reconstruction de l’Europe.

*À partir du 18 novembre 2025

Les salles des deux guerres mondiales ont été réaménagées grâce au soutien de la fondation The First Alliance,
KNDS France, Arquus et de nombreux mécènes particuliers.