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Y a-t-il un flic pour sauver le monde ?
Sortie
le 13/08/2025
De Akiva Schaffer avec Liam Neeson, Pamela Anderson, Paul Walter Hauser, Moses Jones, Danny Huston, CCH Pounder et Kevin Durand
Un seul homme possède des compétences… disons uniques… pour diriger la prestigieuse Brigade Spéciale et… sauver le monde, tout simplement ! Cet homme, c’est le lieutenant Frank Drebin Jr. — oui, vous avez bien lu — c’est lui qui suit les traces de son illustre père dans Y a-t-il un flic pour sauver le monde ?
Voilà un titre qui devrait vous rappeler quelque chose : mais oui, vous savez bien, la série de comédies américaines qui détournaient certains grosses productions dite catastrophes, pour proposer des parodies aussi jubilatoires que décalées ayant « sévi » dans les années 80, à savoir Y a-t-il un pilote dans l’avion ?, Y a-t-il enfin un pilote dans l’avion 2 ?, Y a-t-il un pilote dans l’avion 3 ?, suivi de Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? Et à chaque fois, le même acteur, Leslie Nielsen, un gaffeur de première qui n’arrêtait pas à chaque scène de provoquer bêtises sur maladresses, bévues sur impairs pour le plus grand bonheur – et l’hilarité - des spectateurs. 35 ans plus tard, c’est au tour de son « fils » spirituel, Liam Neeson – avec notamment une séquence en hommage au « père » Nielsen ! -, de reprendre le flambeau pour le meilleur et pour le pire, pardon, le rire. Oui, vous avez bien lu, c’est l’acteur entre autres de La liste de Schindler, Michael Collins, Star Wars épisode 1, Gangs of New-York, Taken 1, 2 & 3, Le territoire des loups, Balade entre les tombes, Silence, Sang froid, et Rétribution, qui essaye de remplacer « haut la main » et tant bien que mal ce rôle de gaucher à la fois étourdi et balourd (il l’était beaucoup moins dans Un flic à Chicago, sorti en 1989 !). On l’avait plutôt catalogué ces derniers temps comme increvable justicier dans des films d’action très virils plus ou moins réussis mais toujours l’âme vengeresse fortement chevillée au corps. Ici, il s’en donne à cœur joie dans la bouffonnerie et le clownesque, pas toujours d’un meilleur goût ni de la plus grande finesse qui soit mais il fait le job avec cet air concentré et sérieux qu’on lui connaît. Face à lui, il a Pamela Anderson pour jouer la « pin up » de service (malgré son âge, elle a gardé tout son attrait) qui va même jusqu’à pousser la voix. Son « père », Leslie Nielsen, avait eu lui un peu plus de chance avec comme partenaire une jeunette à l’époque, Priscilla Presley. Quoi qu’il en soit, et passé un certain âge, on ne rit certes plus de la même manière aux gags « éculés » et redondants – et chaque plan en possède plusieurs ! –, mais cela reste néanmoins toujours fortement déjanté, irrévérencieux, stupide voire ridicule et finalement drôle quoi que l’on puisse dire. Il faut bien que les nouvelles générations puissent « s’offrir » elles aussi des longs métrages aussi comiques que grotesques !
C.LB
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