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Les bad guys 2

Sortie  le  30/07/2025  

De Pierre Perifel et Juan Pablo Sans avec les voix de Pierre Niney, Jean-Pascal Zadi, Igor Gotesman, Doully, Alice Belaïdi, Antoine Schoumsky, Reem Kherici… (voix US : Sam Rockwell, Marc Maron, Craig Robinson, Natasha Lyonne, Anthony Ramos, Danielle Brooks, Maria Bakalova, Awkwafina…)


Les criminels animaliers s'efforcent de se faire à leur nouvelle vie de gentils. Bientôt, ils sont tirés de leur retraite et forcés de faire "un dernier travail" par une équipe entièrement féminine, les Bad girls.

Toute l’équipe des « bad guys » – loup, requin, serpent, tarentule et piranha – reprend du service 3 ans après le précédent opus, et cela dans la plus pure tradition des films d’animation – et d’action - qui soit. En effet, la trame scénaristique s’apparente pour beaucoup à celle de productions telles que Mission impossible ou bien James Bond, tant le déroulé ressemble à s’y méprendre à ce que l’on a déjà pu voir dans ses 2 célèbres franchises. Que ce soit la scène d’ouverture (grandiose d’ingéniosité) – qui se passe ici au Caire -, durant l’histoire (qui dure 1h40) jusqu’à la scène finale – carrément dans l’Espace -, c’est du pareil au même côté rythme effréné et cascades incroyables, sur fond de paysages et décors aussi réalistes que possible.
D’ailleurs, dans le genre speed, on peut dire que c’est vraiment excitant, voire parfois énervé comme sous « amphé(tamine) », tellement les personnages et les situations avancent à une rapidité ébouriffante limite folle. On aurait presque du mal à suivre si certaines scènes de paroles ne venaient pas un peu calmer le jeu – notamment celle du mariage -, une façon de reprendre son souffle avec ce qui suit. Les « bad guys » ont beau essayer d’être des « good guys », ou si vous préférez de bons citoyens, ils restent des « méchants » qui n’ont jamais appris à faire le bien ou alors si peu ! Quand on est « escroc un jour », on est « escroc toujours ! ».
Et c’est reparti de plus belle avec face à eux des « bad girls », dont l’une ressemble à s’y méprendre à la tigresse vue dans la série des Kung Fu Panda. On doit cette « pépite » trépidante au cinéaste et animateur français Pierre Perifel qui était déjà responsable du premier volet, toujours aussi inventif question détails à la fois croustillants et bourrés d’humour. C’est sûr, l’animation française a le vent en poupe et c’est tant mieux : c'est quand même bon d'être mauvais, même au cinéma, vous ne croyez pas ?

C.LB



 
 
 
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