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Dangerous animals

Sortie  le  23/07/2025  

De Sean Byrne avec Jai Courtney, Hassie Harrison, Josh Heuston, Ella Newton, Rob Carlton, Liam Greinke et Michael Goldman


Zephyr, une surfeuse intrépide au tempérament libre est kidnappée par un tueur en série obsédé par les requins. Séquestrée sur son bateau et confrontée à la folie de son ravisseur, elle va devoir se battre pour survivre face à tous les prédateurs…

Tout laisse à croire, avec un tel titre, que nous allons avoir à faire encore une fois à l’espèce animale qui nous « empêche » de nous baigner en mer sans avoir une certaine crainte, voire une réelle appréhension. Fort heureusement, le pitch est loin de celui des « Dents de la mer » et autres productions du même acabit. Cette fois-ci, le prédateur n’est pas celui que l’on croît puisque c’est de l’homme dont il faut se méfier, et le résumé ne laisse aucun doute quant aux intentions de ce « taré » qui adore donner à manger, à ces bêtes préférées, de la « viande fraîche » humaine tout en les filmant en plein festin.
Dans pareil cas, il faut qu’à l’écran, le psychopathe soit réussi et le choix d’avoir pris l’acteur australien Jai Courtney (Die hard – belle journée pour mourir, Divergente 1 & 2, Terminator – genisys, The suicide squad) est plutôt judicieux, tant il incarne une véritable férocité et perversité – aussi bien intérieure qu’extérieure -, tout en s’écoutant parler tel un philosophe jubilant en pleine litanie, avec une lueur terrifiante dans le regard. Face à lui, une solitaire comme lui, une baroudeuse, une coriace, une dure à cuire, une guerrière, bref, une « tueuse », sous les beaux traits – un peu à la Virginie Efira d’ailleurs – de l’américaine Hassie Harrison (666 Road, la série Yellowstone). Maintenant, à celui ou à celle qui arrivera à s’en sortir sans trop de dommages « corporels » !
Il faut vite passer sur quelques facilités et invraisemblances scénaristiques pour apprécier à sa très juste valeur ce film de série B efficace qui n’a rien à envier à tous ceux qui ont un peu trop tiré sur la ficelle du gros méchant et monstrueux poisson cartilagineux mangeur d’hommes (souvenez-vous notamment d’Open water, de Peur bleue et d’Instinct de survie sorti en 2016, avec déjà une surfeuse en grande difficulté !). Ici, le squale est filmé avec discrétion, évoluant dans l’eau telle une créature tout en aisance et en beauté comme dans un ballet (aquatique). Là-dessus, il faut rajouter une BO rock/pop décapante et fort sympathique à entendre, très connotée années 70/80 (Billy Idol, Creedence Clearwater Revival…), parfaite pour installer l’ambiance qui va s’afficher devant nous pendant 1h35. En résumé, le long métrage idéal pour cet été sans prise de tête ni parodie exagérée à l’horizon !

C.LB



 
 
 
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