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- expos 2025 : De grandes expositions en Côte d'Armor
le 08/05/2025
au
centre d'art Gwinzegal, au Ploumexpo, à l'abbaye de Bon Repos, au château de La Hunaudaye, au musée Mathurin Méheut, à l'abbaye de Léhon, au domaine de la Roche Jagu...
Mise en scène de s artistes avec des sculptures, des peintures, des objets.... écrit par ou plutôt réalisé par des artistes divers et variés
EN 2025 (jusqu'en 2026), LES EXPOSITIONS DES CÔTES D'ARMOR TRANSPORTENT À TRAVERS LE TEMPS ET LES LÉGENDES
-CENTRE D'ART GWINZEGAL, GUINGAMP : *Aurore Bagarry : "De la côte" (Du 14 février au 8 juin 2025) Depuis une quinzaine d’années, Aurore Bagarry photographie les formations sculpturales des glaciers des Alpes, du littoral rocheux de la Manche et plus récemment des côtes de l’Atlantique, en passant par la Gironde et la Bretagne jusqu’à la Martinique et la Guadeloupe. Ce qui se joue dans ses photographies nous emporte à la confluence d’éléments en apparence impossibles à réconcilier, vers le vertige du temps, celui d’une Terre vieille de plusieurs milliards d’années qui rencontre et éprouve le temps des hommes, infime en comparaison.
-PLOUMEXPO, PLOUMAGOAR : *Stéphanie Pommeret : "SE NOURRIR DES LIENS DU VIVANT" (Du 29 mars au 17 mai 2025) Le travail de Stéphanie Pommeret se construit autour de questions sociales déterminantes dans le choix des techniques et matériaux employés. En découle une interaction qui pousse l'artiste à sans cesse renouveler les expérimentations. à des gestes techniques simples, elle associe des matériaux à la portée de toutes et tous, souvent détournés de leur usage quotidien et c'est dans cet écart que surgit l'artistique.
-ABBAYE DE BON REPOS, BON-REPOS-SUR-BLAVET : *Soigner au Moyen Âge selon Hildegarde de Bingen (Du 1er avril au 30 septembre et du 18 octobre au 2 novembre 2025) À la fois visionnaire, médecin, compositrice, musicienne, Hildegarde de Bingen (1098-1179) est une célèbre bénédictine allemande du Moyen Âge. Longtemps méconnue du grand public, elle connaît aujourd’hui une popularité grandissante notamment par ses remèdes de plantes ou ses compositions musicales. Comment cette femme visionnaire a-t-elle révolutionné notre rapport à la nature et à la santé ? Que reste-t-il de son héritage redécouvert il y a plus de 50 ans ? Conçue par l’association des Compagnons de l’abbaye de Bon-Repos, cette exposition vous invite à (re)découvrir cette femme hors norme.
-CHÂTEAU DE LA HUNAUDAYE, PLÉDÉLIAC : *Et si demain... Quelques histoires contrefactuelles de la Hunaudaye (Du 1er avril au 2 novembre 2025) Et si le château de la Hunaudaye n’avait pas été incendié ? Et si il n’était pas devenu un lieu culturel et patrimonial ? À quoi ressemblerait-il aujourd’hui ? Et dans 10 ans, dans 100 ans, dans 1 000 ans... Que sera-t-il devenu ? C’est à toutes ces questions que tente de répondre l'exposition. Château d’une inventrice steampunk, usine de conditionnement de sardines, habitat d’un nouveau genre, ferme nourricière révolutionnaire... Après un concours à idées et plusieurs mois de travail, 4 collectifs de jeunes architectes vont vous donner leur réponse et vous emporter dans leur univers.
-MUSÉE MATHURIN MÉHEUT, LAMBALLE-ARMOR : *Réveiller les animaux disparus. Sciences – Arts – Fiction (Du 5 avril 2025 au 3 janvier 2026) L'exposition vous propose de plonger au cœur des représentations des animaux disparus, dont Mathurin Méheut nous a laissé des exemples exceptionnels. L’Université de Rennes-Campus Beaulieu, son service culturel, le laboratoire Géosciences Rennes et le musée Mathurin Méheut s’associent pour organiser cette exposition événement consacrée au décor de l’Institut de Géologie de la faculté des sciences de Rennes, peint par Mathurin Méheut et Yvonne Jean-Haffen.
-ABBAYE DE LÉHON, DINAN : *Résidence et expositions (De juin à septembre 2025) L’Abbaye accueille des expositions et résidence autour, cette année, de la thématique des Archipels. Du 10 avril au 26 juin : Résidence artistique – Norah Cottencin Du 7 juin au 24 août : Exposition d’Emma Seferian Du 7 juin au 28 septembre : Exposition de Line Bourdoiseau, dans les jardins Du 28 juin au 28 septembre : Exposition de Norah Cottencin Du 29 août au 28 septembre : Exposition de Barbara Daeffler & Doudoudidon
-DOMAINE DE LA ROCHE JAGU, PLOËZAL : *L'ESPRIT DE LA NATURE - Arts des peuples autochtones d'Amérique du Nord (Du 8 mai au 28 septembre 2025) L’art et la nature sont indissociables pour les peuples autochtones d’Amérique du Nord. Les esthétiques de ces peuples s’inspirent de leur histoire, leurs mythes et leurs religions, issues de la terre. Les peuples amérindiens ont un rapport différent du monde occidental avec les éléments qui les entourent (végétaux, animaux, minéraux), leur conférant souvent une âme ou un pouvoir. Toute création dans la nature est perçue comme sensible et vivante, connectée et en interaction avec les autres. Ce rapport à la terre est la matrice culturelle de ces peuples et il nourrit leur expression artistique.
-LA BRIQUETERIE, LANGUEUX : *Enfantillages (Du 29 mars au 31 août 2025) Cette exposition s’est construite autour de l’enfance et de ses manières : le goût du jeu, des objets symboliques et usés, des histoires imaginaires joyeuses ou grinçantes. Ces enfantillages appelés à cesser avec l’âge adulte ravissent la créativité des artistes depuis tout temps. La matière argile devient jeu en soi et prend forme avec une liberté d’expression contagieuse. Les artistes explorent le monde de l’enfance au travers d’installations oniriques, d’œuvres à la fois délicates et expressives, joyeuses et inattendues.
-LA TANNERIE, BÉGARD : *Kelly Weiss – Samuel François – Iwan Warnet : "MÊME SI LE CIEL TOURNE À L'ENVERS" (Du 22 août au 5 octobre 2025) Samuel François, Iwan Warnet et Kelly Weiss se sont rencontrés à la Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg, où le premier enseigne et les deux autres ont fait leurs études. Tous les trois abordent cette exposition comme un geste créatif, où les œuvres se déploient sous forme d’installations. Les travaux de ces trois artistes se fabriquent dans un rapport intime aux matériaux qui en démultiplie les appréciations par leurs mises en forme et en espace. Pour la Tannerie leur proposition est de concevoir leur accrochage comme un lieu de peinture, où la lumière (si changeante dans le lieu, de par les variations incessante des ciels bretons) joue sur les surfaces, où les spectateurs peuvent venir et revenir, pour vivre et apprécier les changements de luminosité et la variété d’existences que cela offre aux oeuvres. Une exposition qui soit comme un paysage, vécue et pratiquée dans ses variations.
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