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- expo : L’Écologie des choses à la Maison de la culture du Japon à Paris (jusqu'au 26 juillet)

le  30/04/2025   au sein de la Maison de la culture du Japon, 101 bis quai Jacques Chirac 75015 Paris

Mise en scène de Muriel Enjalran, Alexandre Quoi et Élodie Royer, commissaires de l'expo avec une cinquantaine d’œuvres écrit par ou plutôt proposé par Muriel Enjalran, Alexandre Quoi et Élodie Royer


L’Écologie des choses : Regards sur les artistes japonais et leurs environnements de 1970 à nos jours.

La Maison de la culture du Japon à Paris, en partenariat avec le Frac Sud - Cité de l’art contemporain et avec le concours du Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole (MAMC+), met la lumière sur une scène artistique japonaise peu connue du public !

Une cinquantaine d’œuvres réalisées des années 1960 à nos jours, dont certaines en provenance du Japon et encore jamais montrées en France sont réunies sous le prisme du rapport à l’environnement. L'exposition propose de réévaluer comment certaines œuvres pionnières issues de mouvements artistiques majeurs au Japon tels que Mono-ha ou Fluxus portaient déjà un regard attentif à nos milieux de vie dans une dimension sociale et écologique, intime et collective.

Du 30 avril au 26 juillet 2025, l’exposition L’Écologie des choses proposera à la Maison de la culture du Japon à Paris une lecture renouvelée des liens unissant des pratiques artistiques apparues à la fin des années 1960 au Japon, dans un contexte de reconstruction et d’industrialisation massive, à celles d’artistes contemporains en prise avec les enjeux environnementaux actuels. Au travers de dialogues inédits, elle propose ainsi de réévaluer comment certaines œuvres pionnières issues de mouvements artistiques majeurs au Japon tels que Mono-ha (L’école des choses) ou Fluxus portaient déjà un regard attentif à nos milieux de vie dans une dimension sociale et écologique, intime et collective. Si les pratiques de Noboru Takayama ou Kishio Suga (Mono-ha) font par exemple appel à la mémoire et l’histoire inhérente de nos environnements par le truchement et la confrontation de matériaux bruts, qu’ils soient d’origine naturelle ou industrielle, celles d’Hideki Umezawa et Koichi Sato ou d’Hiroshi Yoshimura investissent le médium sonore pour composer des paysages musicaux et visuels en réponse à certaines architectures et créer ainsi des lueurs de calme dans des lieux inattendus.
Des approches non sans écho à celles privilégiées par certaines artistes Fluxus réunies ici (Yoko Ono, Mieko Shiomi et Takako Saito) et leur recours au langage.

Mais plus qu’une simple relecture, l’enjeu de cette exposition est aussi de souligner la singularité avec laquelle ces artistes font appel à leur médium et à leur sensibilité, n’hésitant pas à bousculer leurs pratiques et leurs matériaux, pour concevoir et partager des œuvres plus attentives à nos manières d’habiter. Autrement dit, des artistes ayant fait le choix, à mesure que la société se transformait, d’une certaine écologie envers les choses.

-Artistes présenté.e.s :
Sachiko Kazama, Keita Mori, Hitoshi Nomura, Yoko Ono, Takako Saito, Koichi Sato, Mieko Shiomi, Kishio Suga, Noboru Takayama, Hideki Umezawa, Shingo Yoshida, Hiroshi Yoshimura.

Le second volet de l’exposition, intitulé L’Écologie des relations — La Forêt amante de la mer, se tiendra au Frac Sud - Cité de l’art contemporain à Marseille du 6 février au 13 septembre 2026 sous le commissariat d’Élodie Royer. À partir d’une mise en dialogue inédite d’artistes japonais contemporains en France, ce deuxième temps s’attachera à rendre palpables les relations et les liens qui nous unissent à nos milieux de vie — ces liens devenus de plus en plus précaires et précieux, à mesure que les modes de vie modernes ont entrainé avec eux nombre de perturbations environnementales.
De temporalités et de géographies plurielles, leurs pratiques ont comme point nodal le Japon — au carrefour de son territoire, son histoire et sa cosmogonie, ici réunies à l’aune d’une certaine écologie des relations, telle que défendue dans l’ouvrage de Shigeatsu Hatakeyama, à la croisée de la fable écologique et du récit de Lutte pour la préservation du littoral, qui donne son sous-titre à l’exposition.



 
 
 
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