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- expo : "Duos" 'de Wang Keping à Chambord - Le Domaine national de Chambord dévoile une campagne de notoriété inédite (jusqu'au 17 mars 2024)
le 15/10/2023
au
sein des jardins et de la cour du château de Chambord
Mise en scène de Yannick Mercoyrol, commissaire de l'expo avec 19 sculptures écrit par ou plutôt créé par Wang Keping
Chambord invite l’artiste chinois Wang Keping pour une résidence puis une exposition du 15 octobre 2023 au 17 mars 2024. Fruits d’une technique traditionnelle de taille directe dans des essences d’arbres naturelles diverses, les sculptures aux formes amples soulignent le caractère vivant de ce matériau privilégié, dans un écrin approprié entre forêt, jardin et architecture.
-Wang Keping en résidence à Chambord : Dès sa construction, Chambord incarne une véritable utopie : celle d’une œuvre d’art géniale qui n’a pas fini de révéler tous ses secrets. Le domaine se fait, depuis 2011, laboratoire pour la création en accueillant des artistes et écrivains en résidence. Le château et le domaine sont alors vivifiés par des expositions inédites. L’esprit des lieux nourrit l’inspiration et imprègne les œuvres, proposant un dialogue cohérent entre l’art et le monument. A Chambord, Wang Keping exposera, dès le 15 octobre, 19 sculptures, majoritairement de grand format, qui sont autant de variations sur le motif du couple, très présent dans son œuvre. Inspiré par la dualité du grand escalier au centre du monument, Wang Keping donnera à voir sa propre vision du duo, de la gémellité, de l’être double. Une performance sous les yeux du public L’artiste a choisi trois troncs de chêne dans la forêt du domaine qu’il sculptera en direct, sous les yeux du public, dans les jardins à la française du château pendant sa résidence (du 9 au 15 octobre puis du 28 au 30 octobre). Ces trois nouvelles pièces seront exposées dans la cour du château.
-Un artiste virtuose qui explore toutes les possibilités du bois : Héritier de la longue tradition, devenue aujourd’hui assez rare, de la sculpture en taille directe de troncs monoblocs (jamais d’assemblage), Wang Keping est un des derniers virtuoses de cette technique qui lui permet de travailler une variété exceptionnelle d’essences d’arbres. Empruntant aussi bien aux différents arts premiers qu’à la sculpture traditionnelle chinoise ou à Brancusi, son œuvre exprime la sensualité du bois et fraye volontiers avec une dimension érotique qui fait de la peau de l’arbre, sculptée, calcinée puis polie, une surface de désir et de vivacité. Son vocabulaire formel privilégie les formes amples, généreuses et simples, propres à souligner la vigueur génératrice du matériau.
-Biographie de Wang Keping : Né en 1949 près de Pékin, Wang Keping est l’un des plus grands artistes chinois vivants. Tenté un temps par le théâtre, le jeune Keping s’oriente vers la sculpture à la fin des années 70 et devient membre du groupe des « Xingxing / 星星 » qui fit irruption en 1979 sur la scène artistique internationale, lors d’une exposition qui marqua, de fait, la création du premier mouvement d’avant-garde artistique né sous la République populaire de Chine. Porte-drapeau de ces jeunes artistes épris de liberté, Wang Keping réalise avec Silence une sculpture emblématique de l’opposition à la censure, dont le New York Times fait sa Une quelques jours après l’interdiction de l’exposition par le pouvoir. Marié à une enseignante française, l’artiste patiente plus de trois ans avant de pouvoir rejoindre Paris en 1984. Il amorce deux ans plus tard une collaboration avec la galerie Zürcher qui durera 30 ans. Plusieurs sculptures monumentales sont installées durant les années 90 en France, aux Etats-Unis, en Allemagne. La présentation des Spectateurs, pour les « Champs Elysées de la sculpture », en 2000, lance la carrière de Wang Keping. Les expositions collectives importantes se succèdent, jusqu’à la monographie du musée de Shenzhen, en 2009, qui présente près de trois décennies de travail. Les années qui suivent voient plusieurs musées français proposer des expositions personnelles à l’artiste : Zadkine (2010), Cernuschi (2011), Chaumont-sur-Loire (2016 et 2020), Rodin et Guimet (2022), alors qu’une première rétrospective est organisée à Pékin (UCCA Center for Contemporary Art) en 2013 et qu’une de ses œuvres est achetée en 2016 par le Musée national d’art moderne.
*Wang Keping est représenté par la Galerie Nathalie Obadia Paris/Bruxelles, depuis 2017.
-Autour de l’exposition : *Performances de taille directe de deux œuvres devant le public du 9 au 15 octobre puis du 28 au 30 octobre
*L’exposition sera accompagnée d’un catalogue en vente à la boutique du château et sur la boutique en ligne (boutiquedechambord.fr)
-Le Domaine national de Chambord dévoile une campagne de notoriété inédite : Deuxième château le plus visité en France, Chambord a fait peau neuve et révèle une façade sans échafaudages pour la première fois depuis plusieurs années. Une campagne inédite créée par l’agence W vient rappeler que Chambord n’est pas un château comme les autres mais un défi à l’entendement.
L’agence W a pensé une campagne faisant la démonstration qu’à Chambord, tout est possible. Elle a créé, avec une intelligence artificielle générative, des visuels illustrant la nature quasi-magique d’un escalier en forme d’ADN, imaginé 400 ans avant sa découverte, et d’un château habité par 800 salamandres – animal emblème de François Ier. La campagne fait aussi écho à l’esprit d’innovation de Chambord qui lancera cet automne un jeu en ligne « King of Chambord ».
Ces visuels, pensés pour valoriser une offre de visite s’adressant aux familles comme aux férus d’architecture, sont visibles en octobre 2023 à Paris (métro, abribus et parkings) et en région Centre-Val de Loire (Tours, Blois et Orléans), premiers bassins de fréquentation des visiteurs du Domaine national de Chambord.
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